Histoire de l'école

1ère partie

En 1922, Mgr Bonnet, évêque de Viviers souhaita établir au Cheylard une école cléricale. Il fallait trouver des dépendances le plus proche du centre ville. Un site idéal paraissait convenir au quartier de Jagornac. La propriété connue sous le nom de "domaine du Pigeonnier" appartenait à la famille Bergeron. Cette famille donnera à la paroisse sa maison, située rue de la Basse Ville pour en faire le presbytère.

La famille Bergeron, alliée de la famille Saléon, offrit généreusement au diocèse son domaine de Jagornac. Les formalités faites, l'on activa la construction et l'immeuble fut béni le 9 décembre 1923 par Mgr Nègre, évêque titulaire de Cybistra, ancien auxiliaire de Mgr Bonnet qui venait de décéder et en l'absence momentanée d'un successeur, c'est Mgr Nègre qui assurait l'administration du diocèse durant la vacance du siège.

M. l'abbé Riou né au Pont-de-Fromentière en 1885, ordonné prêtre en 1908 fut le premier supérieur de l'école Cléricale de Jagornac. Deux professeurs, MM Eymard et Chambon donnaient les cours aux élèves. Bien que l'enseignement classique n'y fût donné que jusqu'en classe de 4e, l'effectif qui avait débuté avec 9 élèves en 1923 monta jusqu'à 40 vers 1931-1932. L'abbé Riou sera nommé supérieur du Petit Séminaire St-Charles à Annonay en 1930 et on nomma comme successeur au Cheylard l'abbé Gustave Delorme, professeur de rhétorique au Petit Séminaire d'Aubenas. L'école cléricale prospéra jusqu'en 1939, année de la déclaration de guerre où elle fut supprimée, les élèves étant tranférés à Aubenas tandis que son Supérieur était nommé professeur de philosophie au Grand Séminaire de Viviers.

Après l'Armistice de 1940, l'école rouvrit ses portes mais pas avec le même enthousiasme. Elle continua timidement ainsi jusqu'en juillet 1952. L'école Cléricale avait vécu. En octobre-novembre 1953, l'école changeait d'affectation puisqu'elle faisait place à une "Maison familiale rurale" destinée à faire éclore d'autres vocations. Cette situation durera jusqu'en 1960.

Communication Roger Dugua,
Voir "Souvenirs d'un curé vivarois" par le chanoine P. Clauzier

 

2ème Partie

En 1884, l'école communale des garçons dirigée par les Frères Maristes est laïcisée tout comme celle des filles dirigée par les Soeurs de St-Joseph. Ce fut la fermeture totale des établissements religieux. Les congrégations ouvrirent donc des classes privées dans d'autres locaux. Le 17 novembre 1906, maîtresses et élèves (filles) s'installèrent dans cinq classes, dans l'aile gauche de l'Institut Saint-Louis, à Chabannes. La classe finie, les religieuses se rendaient à leur domicile de la rue Droite. Elles logèrent successivement dans plusieurs maisons de la ville.

En 1960, un Contrat simple signé avec l'Etat améliora les conditions des enseignants. L'obligation pour tous les enfants de prolonger leur scolarité au Collège eut pour conséquence d'augmenter les effectifs de ce dernier.

En 1965, l'école primaire de filles quittent Chabannes pour s'installer dans l'ancienne école cléricale à Jagornac. En 1967, l'école de Jagornac devient mixte sous la direction d'une religieuse de Saint-Joseph. En 1982, Soeur Marie-Josephe Bruas est la dernière directrice religieuse de l'établissement. Marie-Denise Roche, mandatée par la direction diocésaine de l'enseignement catholique est chargée de la direction.

Communication Roger Dugua

En pièces jointes quelques photos du Cheylard où vous pouvez apercevoir l'école Saint François Régis.

 

La suite, c'est vous qui l'écrivez...

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